Par Mon’Esse
Le commando ayant nuitamment pénétré dans le bureau du directeur du cabinet civil (Dcc) de la présidence de la République du Cameroun, Samuel Mvondo Ayolo, «était à la recherche d’un document soigneusement gardé dans un coffre-fort inaccessible», indique une source interne, lundi sur le site «le Cameroun autrement» (LCA).
Malheureusement, indique cette source, qui a manifestement pris fait et cause pour cette personnalité, en guerre ouverte depuis des mois contre le secrétaire général de la présidence (Sg/Pr), Ferdinand Ngoh Ngoh, les maraudeurs sont repartis bredouilles.
Et de s’en prendre à ceux-là qui, depuis une semaine, publient «des posts cousus de mensonges», affirmant notamment que leDCC «aurait en coaction avec le ministre des Finances, fait main basse sur six prétendus milliards débloqués par le Minfi pour ‘’un voyage qui n’a pas eu lieu’’, et aurait organisé ce vol pour faire diversion».
«On nage en plein délire», s’exclame le vengeur anonyme, rappelant que le cabinet civil n’est pas la «chose» de Mvondo Ayolo, mais le cabinet du président de la République qui y place à sa tête un collaborateur sur lequel il s’appuie pour obtenir des informations sur l’évolution des dossiers traités par le gouvernement, gérer non seulement la communication présidentielle, mais également son agenda, organiser tous ses déplacements, et s’occuper des affaires réservées.
Le Dcc au Cameroun est, par conséquent, un proche collaborateur du chef de l’Etat travaillant à l’abri des regards et exerçant sa mission sans tambour ni trompette, explique le proche de M. Mvondo Ayolo sous le couvert de l’anonymat.
Ce proche de Paul Biya est donc «au service de son chef, et échappe au contrôle des coteries. Sa coterie c’est le président de la République, chef de l’Etat, une fidélité à toute épreuve qui ne lui vaut pas que des amis. Et ce poste névralgique fait l’objet de fantasmes et de convoitises».
«Il ne serait pas saugrenu d’avancer l’hypothèse selon laquelle les commanditaires de ce vol sont également les commanditaires de ces posts diffamatoires.»
Pour finir, le personnage caché précise que le cabinet civil ne retire pas d’argent à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), et que
Ces écrits, note-on, sont de nature à envenimer le climat chez les deux plus proches collaborateurs de Paul Biya, engagés depuis près de 3 ans dans une bataille de dénonciations réciproques de mal-gouvernance, souvent relayées par des médias «amis».
Pendant ce temps, le président de la République donne l’impression de ne point être gêné par ces joutes qui se déroulent dans son antichambre.