Par René Mbarga
Des mesures exceptionnelles de sécurité sont en train d’être prises, après les alertes émises par Alain Juillet lors d’une conférence tenue à Paris il y a une dizaine de jours. L’ancien colonel parachutiste et responsable du service action du contre espionnage français avait tiré la sonnette d’alarme, sur l’éventualité d’un putsch à Yaoundé. Depuis lors , des mesures conservatoires sont en train d’être prises, pour parer à toute éventualité.
Ferdinand Ngoh Ngoh isolé…
Le rappel auprès de Paul Biya, des éléments du bataillon d’intervention rapide (Bir) initialement affectés au ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la république Ferdinand Ngoh Ngoh, tout comme les importants travaux d’aménagements observés ces derniers jours, au niveau de la guérite principal du palais, sont les aspects visibles de la nouvelle donne sécuritaire.
Très proche des conseillers militaires israéliens du chef du chef de l’État, le rappel des éléments du bataillon d’intervention rapide (Bir) assignés à la sécurisation de la somptueux domaine du quartier Nyom et à la protection de Ferdinand Ngoh Ngoh est un signe avant-coureur d’une disgrâce future , renseigne une source bien informée au palais. Jamais auparavant, aucun secrétaire général de la présidence de la république n’avait bénéficié d’une telle confiance venant du vieux, a poursuivi notre interlocuteur.