Par Yves Junior Ngangué
Largement partagée sur les réseaux sociaux, l’information publiée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt est devenue virale sur la toile, quelques minutes seulement après sa diffusion : Narcisse Mouelle Kombi écrit à la Fifa pour constater la vacance à la tête de la Fecafoot. Aussitôt informé, des sources dignes de foi indiquent que le patron du Ministère de l’éducation physique aurait immédiatement organisé la riposte via sa cellule de communication.
Pour trancher sur le vif, en porte-parole de son patron, le Cellcom du Minsep déclare : « Une information provenant d’un activiste camerounais des réseaux sociaux évoque une prétendue saisine des instances faîtières du football par le Ministre des sports et de l’éducation physique à l’effet de constater la vacance du pouvoir » et plus loin : « Le Ministre des sports informe l’opinion publique qu’il n’a saisi ni la Caf ni la Fifa à ce sujet ».
Depuis la condamnation à 6 mois de prison de Samuel Eto’o Fils par la justice espagnole, des voix s’étaient déjà élevées pour exiger sa démission à la tête de l’instance faitière du football camerounais. Après l’avocat Christian Ntimbane Bomo, le Directeur de Publication de l’œil du Sahel, notre très estimé confrère Guibaï Gatama n’était pas passé par quatre chemins pour demander à Céline Eko, vice-présidente de la Fecafoot, de prendre le pouvoir.
Pour Boris Bertolt, un lanceur d’alerte:
« Après nos révélations sur la lettre du ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi à la Fifa sur la vacance du pouvoir à la tête de la Fédération Camerounaise de Football, le Minsep après avoir subi des pressions devrait calmer le jeu dans les toutes prochaines heures en pondant un communiqué ou une mise au point ».
Ces allégations du célèbre lanceur d’alerte sont largement corroborées par des internautes qui estiment que compte tenu de sa présence très remarquée sur les réseaux sociaux, le Ministre des Sports n’aurait pas attendu le communiqué de Gabriel Nloga son chef de cellule de la communication, pour publier sa mise au point.