Par René Mbarga
Sous la houlette du colonel Nana 2, chef du poste de commandement opérationnel de la gendarmerie (Cog) chargé de l’enquête, les ayants-droit de Ndongo Bilogo Olivier et l’adjudant chef Aboubakar Helle ont signé un aggiornamento ; qui est remis en cause par les Ong de défense des droits humains; Mandela center international et nouveaux droits de l’homme, qui exigent l’emprisonnement à vie des auteurs de cet homicide.
10 millions pour quoi faire…
Placés en garde à vue, au commandement opérationnel de la gendarmerie (Cog), suite aux poursuites judiciaires engagées par les organisations de défense des droits humains ; Mandela center international (Mci) et nouveaux droits de l’homme (Ndi), l’adjudant chef Aboubakar Helle, commandant de la brigade de gendarmerie d’Étoudi à Yaoundé a consenti à reverser 10 millions de Fcfa à la famille de Ndongo Bilogo Olivier contre un arrêt de poursuites. Cet aggiornamento n’est pas au goût des initiateurs de la plainte qui mettent en avant, la déclaration universelle des droits de l’homme et plusieurs autres mécanismes en la matière, ratifiés par l’État du Cameroun. Pour le cas d’espèce, suite aux tortures ayant entraîné la mort ; les auteurs encourent un emprisonnement à vie soutiennent Mandela center international et nouveaux droits de l’homme dans une note d’information publiée à cet effet.
L’argent du sang…
Tout en dénonçant fermement, l’attitude du colonel Nana 2, chef du poste de commandement opérationnel de gendarmerie (Cog) chargé de l’enquête et de l’avocat de la famille Me Bomba Ndi; ces organisations de la société civile énoncent explicitement que ; pour le cas Ndongo Bilogo Olivier ; le commandant de la brigade de gendarmerie d’Étoudi et consorts et l’État du Cameroun sont civilement responsables. Ce qui laisse entrevoir que le versement de la somme de 10 millions de Fcfa n’exonère d’aucune façon ; les mis en cause de la peine de prison à perpétuité.
Pour rappel, après une garde à vue abusive de 4 jours à la brigade de gendarmerie d’Étoudi en juin 2023. Le nommé Ndongo Bilogo Olivier, électricien de profession avait succombé des suites de coups reçus lors de son séjour dans ladite unité. Suite à une plainte déposée par les Ong de défense des droits humains ; Mandela center international et nouveaux droits de l’homme ; l’adjudant chef Aboubakar Helle et consorts avaient été appréhendés au commandement opérationnel de gendarmerie (Cog), dans le cadre d’une enquête.