Par Mon’Esse
Les chefs traditionnels riverains de la voie ferrée des régions camerounaises du Littoral et de la ligne Ouest ont clôturé, jeudi dans la métropole économique, Douala, la série d’évaluations organisées par la Cameroon Railways (Camrail), a-t-on constaté sur place.
Comme plus avant avec leurs homologues des coordinations du Centre, de l’Est et du Nord, ils ont reçu un appui supplémentaire essentiellement constitué de centaines de chasubles, torches et sifflets afin de poursuivre les activités entamées en 2021.
Ces équipements sont destinés aux comités de vigilance en vue de la surveillance de la voie ferrée, des opérations de prévention des accidents aux passages à niveau, de lutte contre le transport illégal des produits de la faune et de la flore.
L’année dernière en effet Camrail, filiale du groupe Bolloré, a confié trois campagnes de désherbage des abords de la voie ferrée aux communautés riveraines sur une longueur totale de 886km. Pour le transporteur, qui mobilise chaque année des ressources pour les 163 villages traversés par le rail et en faveur desquels des infrastructures sociales sont aménagées, le partenariat avec les riverains de la voie ferrée constitue un pilier de sa politique de proximité.
«Les chefs des villages riverains du chemin de fer sont pour Camrail des partenaires dans l’exploitation du réseau. Nous allons continuer d’accompagner le développement de leurs communautés en échange de leur implication dans la surveillance de la voie et des installations, et dans la prévention et la dénonciation des actes d’incivisme et de vandalisme, très récurrents cette année», a mentionné le directeur général de la société, Pascal Miny.
Camrail, rappelle-t-on, est concessionnaire du chemin de fer camerounais depuis 1999. Présenté comme un acteur majeur du développement économique et social au Cameroun, il revendique 1500 employés directs, 4000 personnels de sous-traitance, des investissements annuels de 12 milliards de francs en moyenne, en même temps qu’il reverse quelque 10 milliards de francs à l’État au titre des redevances, taxes et impôts.