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Cameroun > Un Gouvernement Génocidaire: Quand l’Etat tue, la Nation meurt…

On pourrait se poser la question de savoir si Feu Monseigneur Jean Zoa avait raison de dire, au cours d’une homélie de la Nativité que : « Le Cameroun est comme un individu tombé dans les mains de brigands dans un bosquet ».

Par panorama papers
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Avec Saint-Eloi Bidoung

Aux armes de destruction massive que le gouvernement devenu génocidaire utilise, je dois le dire, nous n’en mourront pas tous, mais nous sommes tous atteints et victimes des brigands, tapis comme dans un bosquet et tendent chaque jour des traquenards dangereux aux pauvres passants et aux imprudents.
Ces brigands sont connus de tous. Ils sont dans l’appareil de l’Etat. Ils sont membres du gouvernement et en charge de notre bien-être quotidien que nous achetons avec les taxes et impôts. Ils sont dirigeants d’entreprises, commis pour apporter des solutions mais se trouvent être plus préoccupés à nous engluer dans des problèmes que leurs enfants et leurs belles-familles ne connaîtront plus autant que les nôtres.
Ces brigands sont ceux qui ont vocation à nous sortir de la précarité à nous éloigner de la pauvreté et de la fatalité, mais qui nous précipitent chaque jour à ces fatalités. A croire qu’ils sont dans la logique de l’organisation d’un génocide, avec pour objectif une solution finale aux arme de destruction de masse. Armes dirigées contre ceux qui, à leurs yeux fermés couvert de sang, ont tort ou ont commis le crime de vouloir s’abreuver au bord de la rivière des crevettes. Pourtant Nous ne voulons pas les crevettes. Vous pouvez les garder pour vous ! Juste de l’eau fraîche nous suffirait pour nos ventres creux.
Les brigands de la Santé publique
Les pires ! A dire que Nous avons tout un Ministère, des organismes de contrôle, des spécialistes de nos foies et nos bulbes rachidiens ; des grandes écoles privées et publiques de formation et des infirmières racoleuses et orgueilleuses à foison. Mais personne avec du culot pour entrer dans les laboratoires pour analyser ce que nous consommons chaque jour comme poison qui gonfle les effectifs dans nos morgues, surtout qui enrichie des camerounais établis en bande organisée.
Les whiskys en sachets sont en vente libre pour décimer la jeunesse et abrutir la vieillesse. Des friandises douteuses infectes, interdites pour les chiens et les vaches ailleurs, sont distribuées à bas prix à nos enfants dans les cours de récréation et tout le monde le sait et sait qui en est l’importateur et le distributeur.
Des boissons ; dites expressément « gazeuses » par ce qu’elles sont distillées dans des chambres à gaz, sont disponibles presque gratuitement dans des brouettes crasseuses dans les carrefours de la capitale sans que cela n’émeuve ni l’un ni l’autre des ministres du commerce ou de la santé.
Les grandes crues de vins de nobles marques sont réservées aux tables de notables de la cour royale. Alors que les mêmes crues des mêmes marques, pestant la moisissure, âcres au goût et pétillant de substances dérivées du tramol, sont en « vente promotionnelle » dans et en dehors des grandes surfaces, et personne ne s’en offusque. Les grandes marques de champagnes ont un goût de formol pour certains et d’urine pour d’autres. Les jeunes et les moins nantis les obtiennent et s’en vantent, pour le dixième du prix de la marque.
Une promotion officielle, publique et autorisée des accidents vasculaires et cérébraux, des cancers ; des diabètes et d’autres maladies du foie violement mortelles est d’ailleurs organisée en cette période de rentrée scolaire, à travers la mise en circulation officielle et à ciel ouvert de ses « poisons d’Etat ».
Une extermination, comme celle qui fût ordonné par la Stasi du Führer contre le peuple juif se déroule sous nos yeux, dans l’indifférence des autorités.
Le ministre de la Santé publique dans sa logique de « Mot awou àwou » et de Bia kate bo’o nala, Dzom teke Bo’o, sera devant le tribunal Nuremberg. Aura-t-il œuvré à la réussite de la solution finale, là est toute la question. Et çà, ça va se savoir.
Le sang de tous ces jeunes qui meurent de cirrhose, de diabète et d’Avc, pour avoir consommé des breuvages mortels en vente libre et sans contrôle des autorités sanitaires de la République, agitera les sommeils des Ministre. Je prends sur moi de passer outre l’affaire de faux vaccins anticovid, pour ne pas tirer sur l’ambulance.
Les brigands du Commerce et de la norme
L’Agence nationale de la norme et de la qualité aura des circonstances atténuantes du fait de ses incompétences et de ses incapacités notoires dans ses missions. La peine de ce « machin » sera moins lourde que celle qu’encourent les génocidaires du Ministère du Commerce. Leur permissivité fait couler des hectolitres de breuvages mortels dans la consommation locale. Et pas que des vins frelatés. Des biscuits et autres friandises, des sardines et d’autres aliments en conserve, de faux médicaments font des ravages dans la consommation populaire.
Nos frontières sont poreuses, on le dit toujours pour masquer nos incompétences dans la protection des vies humaines. Mais que faisons-nous à l’intérieur pour protéger le plus grand nombre ? Ces boissons « gazeuses » brulant sous le soleil des rues, ces réchauds à gaz proposés par des boutiques de brocantes et qui font tant d’incendies dans les familles pauvres et ces bonbons qui font dans de cas préoccupants dans les écoles maternelles sont pourtant supposés soumis à des contrôles à leurs entrées sur le territoire. Hélas !
Des risques pour tous
Quand viendra l’hiver prochain, quand viendra le temps où leurs enfants viendront en vacances ou en villégiatures au pays pour narguer les nôtres, nous partageront pleurs, stress et désolations. Les enfants de ceux qui sont chargés au pays de contrôler la qualité de ce que nous, les pauvres, consommons chaque jour pour atteindre l’émergence en 2035 seront aussi victimes du cynisme de leurs parents. En voulant organiser des fêtes ostentatoires dans les boîtes de nuits huppées de la capitale, ils délaisseront les vrais whiskies et les vrais vins importés qui ornent les caves des villas somptueux de leurs pères directeurs généraux d’entreprises d’Etat ou ministres de la République. Ils seront dans des virées nocturnes et coûteuses dans la ville, où l’on consomme des liqueurs de grands labels mais ici coupées au tramol brut et méchant ; et des champagnes distillés dans des maisons plus closes que ne le dit le terme. Leurs cœurs inhabitués lâcheront de suite après les premières gorgées de Coca-cola.
Par ce que leurs prestigieux géniteurs ne les auront pas élevés, nourris et éduqués avec ce qui est malfaisant pour leur santé. Par ce qu’ils vivent loin de nos dangers et de nos misères là-bas en Europe et aux Amériques. Dans son opération de génocide de la jeunesse interne, pour le triomphe de la race pure, la jeunesse externe issue d’eux, ceux qui sont chargés de nous protéger oublient que « quand l’Etat tue, c’est la nation qui meurt ».

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