Par Léopold DASSI NDJIDJOU
L’Upc de toute évidence tient à prendre ses distances vis-à-vis des regroupements des partis de l’opposition dans l’optique des prochaines consultations électorales et plus particulièrement la présidentielle d’octobre 2025. Ainsi l’Alliance pour le changement (Apc) de Jean Michel Nintcheu et l’Alliance pour une transition politique (Atp) d’Olivier Bile sont dans le viseur de l’homme politique. Il reste à préciser lequel des deux regroupements connus à jour car sur ce point de vue le Sg est taiseux.
« L’Upc n’a engagé aucun contact avec les multiples regroupements de certains partis de l’opposition camerounaise en vue de sa participation aux prochaines échéances électorales », écrit-il avant de préciser qu’il dénonce « ces dérives qui relèvent de l’escroquerie morale et politique », et tient de ce fait à rappeler à l’opinion publique nationale et internationale que sous sa conduite, l’Upc est représentée au Sénat, est un parti républicain, un parti de gouvernement, la sentinelle de l’unité et de la souveraineté nationales, respectueuse des Institutions de la République et de ceux qui les incarnent, remplissant toutes les conditions pour se présenter aux échéances électorales de 2025, notamment la présidentielle, les municipales et les législatives. Il rappelle par ailleurs dans la foulée que la ligne politique « instituée par Ruben Um Nyobe et structurée par Augustin Frédéric Kodock, ne cadre nullement avec les dynamiques qui masquent la vacuité idéologique desdits regroupements, et, transforment en satellites, les partis de l’opposition ainsi regroupés pour acter la déstabilisation du Cameroun et ses Institutions ».
Par conséquent, dans ce sillage, l’Upc par sa voix appelle les partis politiques « d’une certaine opposition camerounaise », à la retenue et à plus de responsabilité dans un contexte international porté vers la déstabilisation des jeunes États africains et partant, la mise entre parenthèses de leur souveraineté.
Selon Bapooh Liopot, ces regroupements des partis de l’opposition parce qu’ils intègrent l’Upc dans les communiqués consacrant le pacte scellé entre eux, « sème la confusion dans les rangs des militants et sympathisants de l’Upc qui par ailleurs, ne se reconnaissent pas dans ces options qui témoignent de l’immaturité d’une certaine opposition qui, de 1992 à nos jours, a choisi de faire de l’évènementiel, son programme politique ». Les destinataires se reconnaîtront.