Par Pierre Laverdure OMBANG
Une occasion choisit, par le Social Démocratie Front pour demander:
” au président Paul Biya de respecter, protéger et défendre la souveraineté du peuple camerounais notamment dans les domaines suivants:
L’abrogation du pacte colonial de 1959 avec ses amendements et annexes. e pacte constitue :
Un déni de la souveraineté du peuple camerounais;
Un embarras pour la France et le peuple français qui dans leur constitution soutiennent l’égalité, la fratermté et la liberté de et la souveraineté de toutes les nations indépendantes. Le président Paul Biya devrait marquer ses pas dans l’ère du temps et dissocier le Cameroun de ce pacte.
Sur le problème anglophone:
”Dès lors que le président BIYA a reconnu en France que la crise anglophone était le résultat de l’échec de l’assimilation des anglophones, la triste réalité est que la guerre
de sécession fait rage, avec de grandes pertes en vies humaines et matérielles”
Le parti de la Balance ” insiste sur une solution politique urgente”
et demande au Président BIYA de peser de tout son poids pour obtenir la souveraineté monétaire du Cameroun et des pays de la Cemac.
En ce qui concerne le processus electoral:
Le Social Democratic Front, concernant la transition politique invite la France, à :
” utiliser leurs bons offices et soutenir le président Biya dans la mise en place des dispositions nécessaires qui assureront une telle transition. Ces dispositions devront inclure un nouveau code électoral consensuel avec une modification de la constitution pour permettre l’instauration d’une tours et d’autres dispositions pertinentes telles que déjà proposéespar le Sdf et contenues dans la proposition de modification consensuelle préparée par la plateforme des leaders des partis politiques.”
De marnière brève , le communiqué du Sdf évoqué sa volonté de voir la France reconnaitre sa responsabilité dans la disparition des héros.
En visite depuis quelques heures au Cameroun le président français évoquera des sujets et bien d’autres avec le président camerounais. Et parmi tant d’autres. L’Élysée a promis également que le président Macron mettra sur la table les sujets qui fâchent, notamment le respect des droits de l’homme, dans ce pays où des opposants sont encore emprisonnés. Au Sdf, si la question des prisonniers n’est pas évoquée il n’en demeure pas moins qu’on souhaiterait voir les deux hommes d’Étatq échanger sur les questions de libertés.