Par Pierre Laverdure OMBANG
Ces banderoles posées à dessein visent une communication particulière appeler Frank Biya le fils du président de la République en fonction à être leur candidat à la présidence de la république, au départ de la magistrature suprême, du Président Paul Biya.
Des effigies qui pavoisent la ville de Yaoundé depuis quelques jours à l’endroit du président français annoncé en visite au Cameroun.
Des signaux qui indiquent et montrent déjà que pour certains camerounais , Franck Biya devrait succéder à son père Paul Biya à la tête du Cameroun en 2025. Ceux là trouvent que le fils aîné du Chef de l’Etat a le droit comme tout citoyen de se présenter à une élection présidentielle, d’autres par contre affirment qu’ils ne disposent d’atouts.
Sauf que l’opération de communication de charme ne va pas durer jusqu’à l’arrivée du président français. Ces banderoles installées tout au long de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen vont être retirées de peur de susciter des troubles à l’ordre public.
Selon nos informations
“Le commissaire Messanga , le chef d’attente de la Surveillance du Territoire de l’aéroport de Nsimalen, vient de faire enlever les banderoles, interpeller et déshabiller tous les membres du mouvement Frankiste qui se trouvaient dans les environs de l’aéroport, dans l’attente de l’accueil ce soir du président Emmanuel Macron.”
Pour le président du Parti camerounais pour la réconciliation sur une possible passation de pouvoir entre Paul Biya et son fils Franck Biya, Cabral libii:
”Quiconque veut succéder à Paul Biya doit s’apprêter à gagner une élection. Si des gens ont Elecam, l’argent ou que sais-je encore, qu’ils investissent cela pour convaincre les camerounais. Je le dis avec insistance car, que les uns et les autres le retiennent bien : Il n’y aura plus au Cameroun un Président élu dans la fraude électorale. Jamais!”
Une position contraire à celle de l’économiste Dieudonné Essomba qui pense que :
“Si on apprend que Franck maintenant il a remplacé son père, ceux qui s’agitent là vont faire quoi?”.
En attendant , sur le trajet principal que devrait emprunter le président français qui arrive pour une visite de deux jours au Cameroun , des banderoles à appelant à un probable remplacement de Paul Biya par son fils à la tête de l’état du Cameroun sont
systématiquement enlevées.