Par René Mbarga
Aujourd’hui âgée de 29 ans, Vanessa Tchatchou a livré un témoignage glaçant du drame qu’elle a vécu, suite à la disparition de sa petite fille.
“J’ai eu du mal à trouver un établissement, après cette affaire. Il y a des proviseurs qui me disaient que je ne pouvais être recrutée sinon, leur établissement deviendrait un objet de curiosité”
a t’elle indiqué.
Par ailleurs, elle avoue avoir fréquenté sous une fausse identité dans un lycée de la région de l’ouest. Sans être journaliste ni artiste musicienne, Vanessa Tchatchou dit être devenue – malgré elle- une personnalité publique, après cette tonitruante Affaire.
À la question de savoir, ce qu’elle ressent chaque fois qu’elle passe devant l’hôpital gynéco obstétrique de Ngousso, l’invitée du plateau d’Équinoxe soir a inferé qu’elle n’est jamais partie de cette institution hospitalière de son propre gré :
“J’avais été expulsée et quand je passe parfois sur les lieux ; j’ai toujours envie de descendre du taxi, pour aller réclamer mon bébé”.
Et plus loin :
“J’ai aujourd’hui 29 ans, ma mère est parfois intriguée du fait que je n’évoque pas les sujets comme le mariage, ni avoir des enfants”
regrette l’étudiante en cycle Master 2 à l’Université catholique d’Afrique centrale (ucac).
La Magistrate
L’nvitée sur le plateau de Serge Alain Ottou, bien que recadrée par le modérateur, Vanessa Tchatchou ne s’est pas laissée impressionner par les rappels à l’ordre du journaliste :
“Ma fille a douze ans. Elle écoute déjà. Je sais qu’elle va nous rejoindre.” Et plus loin a poursuit la concernée :”On nous a raconté que c’est madame Caroline Mejang Ndikum Ateh épouse Atangana qui détient mon enfant. Tout le monde le sait. Même le gouvernement”
a inferée la jeune femme de 29 ans.
Pour rappel, en service au tribunal de grande instance de Mfou en 2011; la susdite magistrate a toujours démenti cette version des faits.