Cameroun | Yaoundé: Des jeunes marchent pour le climat et contre l’utilisation des énergies fossiles

Par Ebénizer Diki

A l’initiative de Jeunes Volontaires Pour l’Environnement (JVE), cette marche avait pour but de dire non à l’utilisation des combustibles fossiles et interpeller le gouvernement du Cameroun à respecter les engagements pris lors de COP 21 à Paris en France en 2015,

 «Le Cameroun s’ est engagé à introduire 25% des énergies renouvelables dans son mixte exégétique ; nous ne sommes qu’à 3% et l’horizon est fixé à 2030 »

rappelle Blondel Silenou président de JVE.

« Il est important que les bouchées doubles soient mises pour faciliter l’accès aux energies renouvelables

a-t-il poursuivi.

Selon les manifestions, les combustibles fossiles sont les principaux responsables des changements climatiques dont les effets se font déjà sentir au Cameroun

« aujourd’hui en zone rurale, les agriculteurs se plaignent de ne plus maitriser le calendrier agricole à cause des variations climatiques, ils ne savent plus à quel moment il faut faire les semis ni quand est ce qu’il faut récolter»

souligne Sylviane Katché, présidente de l’association femmes africaines.

Pour JVE et les associations partenaires il temps que le Cameroun prenne des mesures fortes en faveur du climat s’il veut rattraper son retard sur son mixte énergétique.

Il faut dire cette marche intervient quelques jours avant le somment sur l’ambition climatique, prévu le 20 septembre 2023 à New York en marge de la 78 ème Assemblée Générale des Nations Unies. Ce sommet vise à accélérer l’action des gouvernements, des entreprises, de la finance, des autorités locales et de la société civile. La rencontre de New York va mettre l’accent sur trois axes d’accélération à savoir : l’ambition, la crédibilité et la mise en œuvre.
Pour le premier axe, les dirigeants gouvernementaux en particulier les principaux émetteurs (Chine et Etats Unis) devront présenter les contributions déterminées au niveau national actualisées avant 2030, des objectifs, nets zéro, actualisés, des plans de transition énergétique avec des engagements à ne plus produire de charbon, de pétrole de gaz, et des plans d’élimination progressive des combustibles fossiles.
Quant ’à la crédibilité, les dirigeants d’entreprises de villes, des régions et d’institutions financières, ils seront appelés à présenter des plans de transitions alignés sur la norme de crédibilité soutenue par les Nations Unies.

S’agissant de la mise en œuvre, les dirigeants des gouvernements, des organisations internationales , et régionales, des institutions financières du secteur privé et de la société civile présenteront des partenariats de mises en œuvre existants ou énergétiques qui abordent les défis et les opportunités liés à l’accélération de la dé carbonisation des secteurs à fortes émissions.