Par Paul Tjeg
Ces dernières années, la ville de Yaoundé a revêtu les atours d’une ville sinistrée. Le réseau routier de la capitale est dans un état lamentable. Les routes sont jonchées de nids de poules et de crevasses, quand elles ne sont pas envahies par les ordures ménagères qui y ont élu domicile, en raison de la défection des services de voirie. Le désordre urbain caractérisé par la défécation et la miction à l’air libre, l’envahissement des chaussées par les vendeurs ambulants, l’occupation des zones non constructibles, le déversement des ordures dans les drains etc. est devenu la norme.
Pour Gilbert Tsimi Evouna, ces comportements répréhensibles qui enlaidissent la ville tendent à perdurer en raison du laxisme du maire de la ville.L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, aujourd’hui président du Conseil régional du Centre, estime que si ce dernier menait une veille permanente dans la ville, cette dernière se porterait mieux.
« J’ai appelé le maire de la ville dans mon bureau pour lui dire que le travail du maire n’est pas dans un bureau, c’est sur le terrain. Il faut surveiller. Il faut être ferme. Si l’on dit qu’il ne faut plus construire dans une zone, on bloque d’abord. Si on réussit à bloquer, on peut alors essayer d’élaborer des solutions palliatives pour les personnes installées. Pour le faire, il faut être quelqu’un d’engagé pour la ville et à son amélioration. Il n’y a pas de sentiments, ni de bavardages»,
a-t-il confié à nos confères de la Crtv dans le cadre de l’émission C’Politik