Par Joseph OLINGA N.
La scène se déroule le 12 septembre 2024 au quartier Essos, dans le cinquième arrondissement de la ville de Yaoundé. Les victimes, elles-mêmes racontent avoir été surprise par un homme muni d’un poignard dans la nuit du 11 au 12 septembre 2024. L’homme qui agissait à visage découvert s’est introduit dans le domicile familial en forçant la porte d’entrée arrière.
Il s’en est d’abord pris à une femme enceinte qui dormait sur le canapé du salon. “Il a demandé à savoir qui avait bénéficié d’une tontine dans la maison.” Visiblement déçu, l’homme décide de violer la jeune femme à terme.
Les cris étouffés de la victime vont ameuter sa tante qui dort dans une chambre voisine. Alors qu’elle se rend au salon pour s’enquérir de la situation, elle se retrouve nez-à-nez avec un gaillard muni d’un poignard. Sous la menace de l’homme, la dame sera conduite dans la chambre où elle est sommée de remettre la totalité de la tontine que réclame le malfrat. Une tontine inexistante.
L’homme qui agit à visage découvert procède décide de prendre les téléphones de la dame ainsi que ceux de ses filles et de sa nièce enceinte. “Sous la menace de son poignard, il a exigé que l’on se déshabille.” C’est ainsi que celui-ci abusera de la dame ainsi que ses filles (dont une collégienne de 13 ans) et sa nièce.
De retour d’une virée nocturne, une locataire de la concession sera aussi prise à partie par le malfrat. Après une fouille au corps et la confiscation de son téléphone portable, elle sera elle aussi violée.
Au moment où nous collections ces faits, les victimes hésitaient toujours à saisir les forces de maintien de l’ordre. Selon elles “il a dit qu’il va toutes nous tuer si cette affaire vient à s’ebruiter.” D’autre part, la mère de famille indique ne pas détenir une carte nationale d’identité pour se présenter dans un poste de police ou une brigade de gendarmerie.