Par Rostand TCHAMI
Les malades (cas graves) des régions septentrionales et de l’Est n’éprouveront plus de difficulté à se rendre à l’hôpital et ne subiront plus de tracasseries à se faire transférer d’une formation sanitaire moins équipée à une autre dotée d’un plateau technique ou d’un personnel plus adéquats. Ceci, grâce aux motos ambulances qui ont été octroyées aux délégués régionaux de ces régions sus-citées.
Il s’agit de 28 motos ambulances acquises en fonds propre du ministère de la Santé. En répartissant les dits engins, la région de l’Extrême-nord s’en sort avec 10, la région de l’Adamaoua (6), la région du Nord (5) et 7 pour celle de l’Est. Pour le ministre de la Santé, ces ambulances à trois roues contribueront davantage à faciliter le transport des malades même dans les coins et recoins où les cars ambulances (engins à 4 roues), n’arrivent pas.
“Il va de soit que nous avons des ambulances aujourd’hui, qui n’ont pas vocation à aller dans l’arrière pays. Alors que nous voulons que chaque camerounais rentre dans un centre de santé le plus proche. Ce sont (donc) ces motos ambulances qui doivent permettre de les transporter pour une formation sanitaire ou d’une formation sanitaire à une autre plus adéquate”,
a indiqué Manaouda Malachie.
“surtout que ces motos ambulances peuvent accéder partout même dans des coins où les (cars ambulances), ne peuvent pas”.
A-t-il ajouté
À en croire le Minsanté, les actions du gouvernement allant dans ce sens, ne vont pas s’arrêter là.
Couverture santé universelle
“Nous devons progressivement équiper toutes les formations sanitaires de base. Puisque ce sera aussi la base de notre Couverture santé universelle dont la phase pilote est en cours. D’ici là, nous ferons des déploiements sur le terrain pour voir les enrôlements qui ont déjà été fait”,
a-t-il annoncé.
Non sans ajouter qu’avec le nombre d’ambulances déjà présentes dans son parc d’ambulance, vont aussi servir de base au lancement du Service d’assistance médicale urgente (Samu).
:D’ici l’année prochaine nous lancerons la phase pilote du projet Samu d’abord dans les villes de Douala, Yaoundé et ensuite d’autres villes telles que Bafoussam et Garoua. Ça nous permettra de mettre en service le numéro vert 119 et la ressource humaine nécessaire pour davantage sauver des vies humaines”,
a-t-il informé.