Olivier Chi Nouako, au-delà de sa radiation du barreau du District de Montréal, se trouve dans l’affaire des casses de Bali. Une rocambolesque affaire d’escroquerie foncière dans laquelle il a réussi avec l’aides des agents de l’Etat véreux à faire exproprier de paisibles citoyens contre une promesse de construction d’un hôtel.
Par Junior Atogo’togo
C’est dans le dossier No 56- 17 – 03101 du 05 février 2021 qu’est contenu l’avis de radiation de l’avocat camerounais Olivier Chi Nouako du barreau de Montréal. « Avis est par les présentes donné que monsieur Olivier Nouako No 252933- 8 ayant exercé la profession d’avocat dans le District de Montréal, a été déclaré coupable le 21 Décembre 2018 par le Conseil de Discipline du Barreau du Québec, d’infractions commises à Montréal entre le 27 Juin 2013 et ou vers le 07Juin 2016, (…) pour avoir distrait 2000 dollars canadiens à son client ».
En l’espèce, il est reproché au sieur Chi Nouako plusieurs infractions au rang desquelles, le fait qu’il « s’est approprié la somme de 2000 dollars, soit le montant total qu’il avait reçu de son client à titre d’avance d’honoraires et de débours et laquelle, aucun service d’une telle valeur ne lui avait été rendu à cette date, contrevenant ainsi à l’article 59. 2 du code des professions », peut-on lire sur l’avis de radiation. Bien plus, l’avocat camerounais a, à trois reprises fait, défaut de déposer sans délai dans un compte général en fidéicommis la somme totale de 4.436.11 dollars que lui avait alors remis ses clients à titre d’avance d’honoraires et de débours sans lui avoir envoyé de facturation au préalable, contrevenant ainsi à l’article 52(2) sur la comptabilité et les normes d’exercice de la profession des avocats ».
L’autre grief commis par le mis en cause et non des moindres est le fait par lui d’avoir retiré sur son compte en fidéicommis à « des fins non justifiées par l’exercice de la profession d’avocats ou par complaisance pour le dépôt et le retrait des différentes sommes d’argent totalisant 226501 dollars alors que ces sommes n’étaient pas rattachés à l’exécution d’un service licite contrevenant ainsi à l’article 47 du règlement sur la comptabilité et les normes d’exercice professionnelle d’avocats ».
Enfin, le Barreau de Montréal estime que Chi Nouako a confectionné un faux document, soit en compte d’honoraires destiné à un particulier alors que « celui-ci n’était pas un client et qu’aucun des services décrits n’ont pas été dispensés, contrevenant ainsi à, l’article 2000 – 1 du code de déontologie tel qu’il existait à l’époque ».
En rappel, l’avocat radié a été notifié le 25 Avril 2019 par le Conseil de Discipline de sa radiation du tableau de l’ordre pour des périodes précises. Par contre, le 22 Mai 2019, le Tribunal des Professions était saisi d’un appel de l’intimé. En date dun,16 Décembre 2020, ledit tribunal rendait son jugement en rejetant l’appel.
Olivier Chi Nouako, au-delà de sa radiation du barreau du District de Montréal, se trouve dans l’affaire des casses de Bali. Une rocambolesque affaire d’escroquerie foncière dans laquelle il a réussi avec l’aides des agents de l’Etat véreux à faire exproprier de paisibles citoyens contre une promesse de construction d’un hôtel.