Par Mon’Esse
Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) a noté des risques pesant sur les perspectives économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Dans une communication consécutive à sa session ordinaire, tenue le 21 décembre dans la métropole économique camerounaise, Douala, cette instance a exhorté la Banque centrale et les Etats membres à poursuivre la mise en œuvre des politiques et réformes visant à renforcer la stabilité et la résilience économique dans la sous-région.
Bien que le Conseil ne donne aucune précision quant à ses appréhensions, l’on se souvient néanmoins que, une dizaine de jours plus tôt, le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) avait alerté sur une croissance économique qui reviendrait de 2,8% en 2022 à 2,2% en 2023, grevée principalement par un recul plus important de l’activité pétrolière (-2,7% en 2023, contre -0,7% en 2022).
Tablant sur des tensions inflationnistes persistantes à 5,6% en moyenne annuelle en 2023, comme un an auparavant, l’Institut d’émission prévoyait aussi un excédent du solde budgétaire, base engagement, hors dons, en repli de 2,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 à 1,7% en 2023, ainsi qu’une dégradation du solde du compte courant, dons officiels compris.
Le Comité ministériel prend acte de la poursuite des discussions en vue de la conclusion des revues et des arrangements financiers des Etats avec le Fonds monétaire international (Fmi), ainsi que des progrès réalisés dans le cadre de la seconde phase de fusion des marchés financiers de la Cemac.