Par Sandra Embollo
Plus que jamais, Benyamin Netanyahou sait que le temps lui est compté, tandis que sa marge de manœuvre s’étiole de jour en jour. Les États-Unis insistent lourdement pour qu’il consente à une «trêve tactique des combats» de quelques jours qui permettrait d’acheminer une aide d’urgence aux Palestiniens de la bande de Gaza et éloigner ainsi le spectre d’une crise humanitaire. Pour le moment, le premier ministre freine des deux pieds. Il refuse tout ce qui pourrait être assimilé à un cessez-le-feu.
Selon lui, un arrêt de l’opération militaire en cours dans la bande de Gaza ne pourrait que profiter à la branche militaire du Hamas, aux abois avec la ville de Gaza encerclée, de même que le camp de réfugiés de Chati, situé à proximité et présenté comme le bastion jusqu’à présent inexpugnable du mouvement islamiste. Témoins de cette avancée: quelque 50.000 réfugiés palestiniens supplémentaires se sont dirigés vers le sud de la bande de Gaza brandissant pour certains des drapeaux blancs. Et…