Par Arlette Akoumou Nga
Accueilli en grande pompe à Pékin, To Lam, fraîchement nommé à la tête du Parti communiste au Vietnam et nouveau président du pays, a foulé le sol chinois lundi pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa prise de fonction. Une visite qui incarne parfaitement, selon le président chinois Xi Jinping, la haute importance attachée aux relations entre les deux pays.
Le « gène rouge » fait perdurer une amitié traditionnelle profonde, de camarades et frères. Xi Jinping a souligné que face aux changements dans le monde, la Chine et le Vietnam ont maintenu un développement économique rapide et une stabilité sociale sur le long terme, démontrant la supériorité et la vitalité du système socialiste. Une coopération renforcée dans de nombreux domaines
Et cette visite est l’occasion de resserrer encore un peu plus les liens entre les deux régimes communistes. De nouveaux accords ont été signés. Ils portent sur le renforcement de la coopération, du développement ferroviaires entre les deux pays et les investissements dans divers domaines. Notamment le travail en commun sur de nouveaux projets dans le cadre du programme d’infrastructure phare de la Chine, les Nouvelles Routes de la soie. La coopération sera également renforcée en matière d’investissement dans l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, l’économie numérique et le développement vert. Enfin, il s’agit d’établir une communication pour gérer les incidents inattendus en mer de Chine méridionale. En effet, si la Chine et le Vietnam entretiennent de bonnes relations, les deux pays ont des différends territoriaux dans cette zone très contestée d’Asie du Sud-Est.
Pour rappel, c’est une des raisons pour lesquelles le Vietnam a récemment cherché à améliorer ses relations avec les États-Unis. Ce qui parfait sa « diplomatie du bambou », une politique flexible s’efforçant de rester en bons termes à la fois avec Pékin et Washington.