Par Julie Peh
La situation reste sous contrôle pour le moment, selon les autorités sanitaires, mais les experts appellent à la vigilance et à la coopération de la population.
“Depuis la détection du premier cas, au début du mois de juillet à Tabou, d’autres cas ont été observés aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Nous sommes aujourd’hui à 28 cas confirmés, dont un décès”, a déclaré Dr Daouda Coulibaly, à la presse mardi.
Selon l’expert, concernant les contaminations, aucune ne concerne la nouvelle souche plus mortelle découverte en République démocratique du Congo (Rdc).
“Dans notre pays, pour l’instant, la souche qui a fait l’objet d’analyse au laboratoire, nous n’avons pas encore identifié le variant qui a été observé en Rdc. Pour nous, jusqu’à l’instant, c’est le clade de l’Afrique de l’Ouest qui circule”, a-t-il fait savoir.
L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a réagi à cette recrudescence de la variole du singe en déclarant, le 14 août courant, une urgence de santé publique de portée internationale. Cette mesure vise à mobiliser les efforts mondiaux pour contenir la propagation du virus.
À noter que la République démocratique du Congo (Rdc) reste le pays le plus touché avec plus de 16 000 cas, dont 548 morts. Un nouveau variant, le clade 1b, plus transmissible et potentiellement plus mortel, a déjà été identifié en Rdc au mois de septembre 2023. Il a commencé à se propager dans d’autres pays africains et a même touché la Suède, en Europe du Nord.