Espagne > Football : Diogo Jota, joueur de Liverpool, décède avec son frère dans un accident de la route

Par Sandra Embollo

Ce jeudi matin, le monde du football pleure la mort de Diogo Jota, 28 ans. International portugais à 48 reprises, joueur de Liverpool passé par l’Atlético Madrid, Porto ou encore Wolverhampton, l’attaquant est décédé dans un tragique accident de la route survenu dans la matinée près de la région de Zamora, en Espagne, annonce Marca.

Présent à ses côtés dans la voiture, son frère André Silva, également joueur du FC Penafiel, a lui aussi perdu la vie. Toujours selon Marca, le véhicule aurait quitté la route suite à l’éclatement d’un pneu avant de prendre feu au milieu de la végétation. L’information a été confirmée par la Fédération portugaise de football. Dans la foulée, son club de Liverpool, «bouleversé, a lui aussi réagi. L’ancien buteur est né en 1996 à Porto. Attaquant mais aussi ailier gauche, il est formé au Gondomar SC puis Paços de Ferreira. Repéré par l’Atlético Madrid, il est tout de suite prêté au FC Porto avant de rallier l’Angleterre et Wolverhampton. Sa carrière prend alors un tournant et il rejoint, en 2020, Liverpool. Avec les Reds, il remporte une Premier League (2025), deux Coupes de la Ligue (2022, 2024), une Coupe d’Angleterre (2022). En 2022, il échoue en finale face au Real Madrid (0-1).

Le 22 juin dernier, Diogo Jota s’était marié et avait trois enfants. Récemment, le Portugais avait remporté la Ligue des nations contre l’Espagne. Près du mythique stade d’Anfield, des dizaines de supporters des Reds ont déposé des gerbes de fleurs, des ballons de baudruche en forme de cœur et des écharpes avec la mention «Repose en paix Diogo Jota».

«C’est tellement dur. C’est comme un deuil familial, honnêtement. Les buts qu’il a marqués, les souvenirs qu’il nous a donnés… nous ne pouvons pas le remercier assez»

a estimé Tom Barry, mécanicien de 32 ans, vêtu d’un maillot rouge de Liverpool avec «Jota 20» dans le dos.

«Il est parti trop tôt, mais sera à jamais dans nos cœurs… Je suis sans voix. J’ai juste ressenti le besoin de venir ici pour lui rendre hommage».

poursuit Abdul, ambulancier de 30 ans.