Par Sandra Embollo
Walmart possède plus de 1,5 million d’employés sur le sol américain, dont 53% de femmes. Ces femmes vont dont donc pouvoir bénéficier de ces nouvelles dispositions concernant l’avortement proposé par l’entreprise où qu’elles résident dans le pays, même dans les États interdisant désormais strictement l’avortement. L’entreprise prendra en charge les frais médicaux si la santé de la mère est en danger, ou en cas de viol et d’inceste. La prise en charge a lieu également en cas de fausse-couche, de faible viabilité du fœtus ou de grossesse extra-utérine.
Frais de déplacement payés pour de longs trajets
En outre, Walmart paiera les frais de déplacement de ses employées qui devraient voyager à plus 150 km de leur résidence pour bénéficier de ces soins médicaux. Le géant de la grande distribution n’est pas la première entreprise à prendre une telle décision. Disney, par exemple, a décidé de soutenir ceux de ses salariés qui veulent avorter, y compris les 80 000 de Floride, un État qui a adopté une législation plus stricte depuis la décision de la Cour suprême.
Walmart a son siège en Arkansas, un État qui interdit strictement l’avortement, même en cas de viol ou d’inceste. Traditionnellement, l’entreprise finançait davantage les campagnes électorales des candidats républicains, mais dans le climat politique polarisé de ces dernières années, elle a commencé à rééquilibrer ses soutiens.