Par Sandra Embollo
Dans une série d’appels avec des collègues républicains au cours du week-end, McCarthy – le chef de la minorité à la Chambre et le meilleur candidat à la présidence de la Chambre – a cherché à négocier un accord avec des membres d’extrême droite de son parti qui restent sur la clôture quant à sa prise de poste et probablement menacer sa capacité à recueillir les votes dont il a besoin.
Selon les récits des appels détaillés par le Congrès et les membres de la presse, McCarthy a proposé de modifier un certain nombre de règles de la Chambre, dont une qui permettrait à un président en exercice de la Chambre d’être remplacé par seulement cinq voix de membres, entre autres concessions à les durs de son parti.
La campagne de McCarthy pour devenir président comprend également une offre de rétablissement d’une loi de procédure de la Chambre connue sous le nom de règle Holman, une disposition vieille de plus d’un siècle qui permettait aux membres d’apporter des modifications aux programmes de dépenses pour réduire les salaires ou licencier des employés fédéraux spécifiques, ou même supprimer des programmes spécifiques du budget. Bien que la disposition soit en grande partie obsolète depuis son abolition du règlement de la Chambre en 1983, plusieurs membres du Gop hésitant à avoir McCarthy comme président – y compris le House Freedom Caucus – ont déjà suggéré qu’ils voulaient qu’elle soit rétablie alors qu’ils se préparent à commencer l’examen de plusieurs Les agences de l’administration Biden auxquelles il s’oppose, notamment l’Internal Revenue Service et le Federal Bureau of Investigation.
“Ils pourraient le faire sans l’acte plus improbable de définancer l’ensemble du Fbi.” Mais c’est aussi une question ouverte de savoir si cela se produirait réellement. Tout amendement proposé par les républicains de la Chambre devrait encore obtenir l’approbation du Sénat contrôlé par les démocrates, ce qui signifie que toute confrontation pour financer les enquêtes sur Trump pourrait entraîner de longues et ardues impasses au Congrès sur les programmes de dépenses fédéraux.
Pendant ce temps, les tentatives publiques de McCarthy pour susciter un soutien à sa candidature à la présidence ont été largement infructueuses. Alors qu’il a proposé d’introduire dans les règles un libellé qui faciliterait sa révocation, il a été fermement rejeté par ses adversaires, pour qui une présidence McCarthy n’est pas négociable. “Les temps appellent à une rupture radicale avec le statu quo – et non à la continuation des échecs républicains passés et actuels“, lit-on dans une lettre conjointe du 1er janvier signée par neuf membres du House Freedom Caucus. “Pour quelqu’un avec une présence de 14 ans dans la haute direction républicaine de la Chambre, M. McCarthy porte carrément le fardeau de corriger le dysfonctionnement qu’il admet maintenant explicitement au cours de ce long mandat”, indique la lettre.
