Par Arlette Akoumou Nga
Cette semaine, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, était en déplacement dans l’État de New York, en Pennsylvanie et dans l’Illinois pour parler d’un des thèmes de prédilection de l’électorat conservateur : la lutte contre la criminalité.
Avec un triple déplacement à l’extérieur de son fief de Floride à New York et dans les banlieues de Philadelphie et de Chicago, trois métropoles tenues par les démocrates frappées par une hausse de la criminalité depuis trois ans, il n’y a pas de doute pour les commentateurs américains, à 44 ans, Ron DeSantis est un candidat de plus en plus potentiel à l’investiture républicaine.
Le gouverneur de Floride tente de se forger une stature nationale, celle de l’homme de la loi et de l’ordre, l’un d’un des thèmes favoris de son grand rival Donald Trump, candidat déclaré à la présidentielle américaine depuis trois mois.
À Chicago, devant un parterre de policiers, l’étoile montante de la droite américaine dénonce des politiques qu’il qualifie de « wokistes » et « d’antipolice ». Un message répété avec fermeté à Philadelphie ou un officier de police de 31 ans a récemment a été abattu.
« Si vous tuez un policier, vous méritez la peine de mort ».
martèle DeSantis.
Sans surprise, l’accueil des autorités locales a été plutôt frileux. DeSantis n’est qu’
« un démagogue de droite qui se livre à une course vers le fond pour surpasser Donald Trump ».
a réagi la maire démocrate de Chicago, Lori Lightfoot.