Par Arlette Akoumou Nga
La saison de la chasse vient d’ouvrir. Et dans la boutique d’Homer Hewitt, dans la ville de Ferriday, en Louisiane, on trouve de tout : des arcs de compétition, des flèches en titane ou en carbone, des arbalètes à visée laser, des tentes à motif camouflage. Le tir, c’est sa vie, et d’après lui c’est cette liberté que les démocrates veulent lui enlever.
« Si on ne défend pas notre liberté, si on ne dit rien, on va la perdre cette liberté, c’est une honte, s’agace Homer. Donald Trump, est-ce que je suis d’accord avec tout ce qu’il dit ? Non. Mais c’est un homme fort. Et quand ils ont voulu le tuer, la première chose qu’il a faite c’est de se relever et de dire : “battez-vous !”. C’est cela qu’on doit faire pour l’Amérique. »
Parmi ses clients, majoritairement des chasseurs, Belin Landry se sent complètement lésé depuis que Joe Biden est au pouvoir : « Pour tous les chasseurs, l’équipement coûte plus cher, que ce soit vos fusils, vos arcs, vos munitions, énumère le chasseur de 76 ans. Et en plus ils veulent restreindre nos droits, qu’on devienne comme l’Australie où les armes sont interdites et où le gouvernement peut vous dire que faire. »
Si la candidate démocrate Kamala Harris gagne, beaucoup disent avoir envie d’aller dans un autre pays. « Mais il n’y a pas de meilleur pays que les États-Unis », lancent-ils.