Par David Newman
Les colistiers de la vice-présidente démocrate et du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Tim Walz et J.D. Vance, se sont affrontés mardi 1er octobre sur des thèmes allant de la crise au Moyen-Orient à l’immigration, en passant par l’économie ou le changement climatique, lors de l’unique débat entre candidats à la vice-présidence américaine.
Tout en restant courtois, le gouverneur démocrate du Minnesota et le sénateur républicain de l’Ohio ont chacun tenté d’infliger un revers majeur à son adversaire lors du dernier débat avant le scrutin du 5 novembre.
J.D. Vance a demandé pourquoi Kamala Harris n’avait pas fait davantage pour défendre l’économie et lutter contre l’inflation et l’immigration alors qu’elle faisait partie de l’administration du président Joe Biden. “Si Kamala Harris a de si bonnes idées pour résoudre les problèmes de la classe moyenne, elle devrait les mettre en œuvre dès maintenant, non pas en demandant une promotion, mais en occupant le poste que le peuple américain lui a confié il y a trois ans et demi”, a-t-il dit. Tim Walz a quant à lui décrit Donald Trump comme “inconstant” et estimé qu’on ne pouvait pas lui faire confiance pour gérer le conflit au Moyen-Orient.
Avortement
Il a également reproché à l’ancien président républicain d’avoir nommé une majorité de juges favorables à l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 qui avait ouvert la voie à la légalisation de l’avortement aux États-Unis. J.D. Vance, connu pour ses opinions conservatrices à ce propos, s’est montré plus modéré lors du débat, déclarant qu’il ne soutenait pas une interdiction de l’avortement au niveau national.
Donald Trump, qui regardait le débat à la télévision, a écrit sur Truth Social, le réseau social qu’il a créé, qu’il opposerait son veto à une telle interdiction. Les analystes politiques estiment que, bien qu’ils puissent être enflammés, les débats entre les candidats à la vice-présidence n’ont généralement pas d’effet sur le résultat de l’élection.