Par David Newman
« Est-ce que vous pensez que Donald Trump est un fasciste ? », « Oui je le pense », répond sans hésiter Kamala Harris sur Cnn.
Un peu plus tôt, la candidate démocrate avait jugé « profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump puisse invoquer Adolphe Hitler en exemple. » La candidate démocrate réagissait ainsi au signal d’alarme lancé dans la presse américaine par John Kelly, ancien chef de cabinet de Trump entre 2017 et 2019…
Kelly a en effet confirmé au New York Times que l’ancien président avait cité Adolphe Hitler en exemple devant lui : « Hitler a fait de bonnes choses », lui a dit Trump ; ou encore : « j’ai besoin de généraux comme Hitler ».
« Donald Trump a dit ça parce qu’il ne veut pas d’une armée fidèle à la Constitution des États-Unis. Il veut une armée qui LUI soit fidèle, a martelé Kamala Harris sur Cnn. Il veut une armée qui lui sera fidèle PERSONNELLEMENT. Une armée qui obéira à ses ordres, même lorsqu’il leur ordonnera d’enfreindre la loi ou d’abandonner leur serment à la Constitution des États-Unis. C’est aussi profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler. L’homme responsable de la mort de 6 millions de Juifs. Et de centaines de milliers d’Américains. Tout ça est une preuve supplémentaire de qui est vraiment Donald Trump. La question dans 13 jours sera : que veut le peuple américain ? »
John Kelly, Donald Trump’s longest-serving chief of staff, said Trump met the definition of a fascist and would try to govern like a dictator if elected. Read more: https://t.co/r02PIXbjQ3 pic.twitter.com/rjPiJ9Tai1
— The New York Times (@nytimes) October 23, 2024
Selon John Kelly, Donald Trump est un homme « d’extrême droite, autoritaire, qui admire les dictateurs et qui répond à la définition générale du fascisme’ ». Si cet ancien général quatre étoiles sort exceptionnellement de son silence médiatique c’est à cause de la récente escalade rhétorique de Trump qui menace d’utiliser l’armée contre ses opposants qu’il qualifie d’ « ennemis de l’intérieur ». Des propos jugés dangereux par l’ancien chef de cabinet de Donald Trump à deux semaines de la présidentielle américaine.