Par Mon’Esse
Le ministère camerounais en charge de la Fonction publique (Minfopra) a annoncé la mise en mouvement d’une procédure de révocation «avant fin 2024», visant 7133 fonctionnaires convaincus d’absentéisme.
Selon des données gouvernementales, 3,8% des fonctionnaires du pays quittent leurs postes de travail sans motif valable et sans signaler leur départ, ou leur indisponibilité.
Le sujet a été évoqué voici près d’une semaine, en conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, qui a demandé au patron du Minfopra, Joseph Le, de travailler sur un projet de texte réglementaire devant rappeler aux personnels de l’État l’obligation de présence au poste de travail, ainsi que les sanctions disciplinaires auxquelles ils s’exposent en cas de manquement grave.
A l’occasion, l’on a appris que, sur 8766 cas d’absences irrégulières signalées, 7133 personnels n’ont pas pu lever la suspicion qui pesait sur eux.
Joseph Le a alors révélé que ces personnels fantoches sont, actuellement, soit radiés, soit en cours de radiation des effectifs, dans le cadre de l’exploitation des résultats de l’opération de comptage physique des personnels de l’État.
Le Minfopra a alors annoncé l’imminence de l’institution de la biométrie dans l’administration publique, à travers la mise en œuvre de l’Application intégrée de gestion logique des effectifs et de la solde (Aigles).