Par Mon’Esse
L’équipementier français Le Coq Sportif a invité «une dernière fois» la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à revoir sa position consistant à rompre unilatéralement le contrat qui lie les parties. Dans une correspondance datée du 11 juillet et adressé au président du bureau exécutif de l’instance fédérale, Samuel Eto’o Fils, ladite firme rappelle les différentes démarches entreprises jusqu’à présent dans le but de résoudre leur
«différend à l’amiable et dans les plus brefs délais».
En face le président de l’équipementier, Marc-Henri Beausire, regrette que l’ensemble de ces démarches soit malheureusement restée vaines la Fecafoot ayant, pour toute réponse choisi d’axer, depuis le 1er juin et par voie de presse, sa communication uniquement sur sa volonté de mettre fin à la collaboration.
«Cette attitude n’est absolument pas en adéquation avec l’esprit de notre partenariat et cause naturellement à notre marque un préjudice considérable»,
écrit M. Beausire, précisant que l’entité dont il a la charge a d’ores et déjà mandaté un conseil
«afin d’engager toutes les procédures judiciaires [lui] permettant d’obtenir réparation du préjudice».
Et c’est manifestement vers un procès devant les tribunaux compétents qu’on semble s’acheminer, l’état d’esprit à la Fecafoot n’étant visiblement pas à la conciliation avec Le Coq Sportif.
Pour confirmer ce constat il convient de noter que, le 6 juillet, la Fédération lancé un appel international à candidatures pour le recrutement d’un équipementier des sélections du pays. Les postulants sont notamment invités à proposer une dotation annuelle en équipements et sur le plan financier, mais aussi un calendrier de travail tenant compte de l’échéance de la Coupe du monde «Qatar 2022», à laquelle le Cameroun est qualifié.
On se rappelle que les parties étaient sous contrat d’une durée de 4 ans depuis le 10 janvier 2020, après le départ de l’allemand Puma.