Par Arlette Akoumou Nga
Jusqu’ici autorisées par l’Union Cyclisme Internationale, les femmes transgenres féminines ayant effectué leur transition après leur puberté ne pourront plus courir lors de compétitions internationales.
« Dorénavant, la participation des athlètes transgenres féminines ayant effectué leur transition après leur puberté (masculine) aux épreuves féminines du calendrier international UCI des différentes disciplines sera interdite dans toutes les catégories ».
a expliqué l’UCI dans un communiqué.
La nouvelle règle mise en vigueur le 17 juillet
Jusqu’à présent, les femmes transgenres pouvaient participer aux compétitions, si leur taux de testostérone était réduit à 2,5 nanomoles par litre au cours des deux années précédentes.
Fin 2021, le Comité international olympique a renoncé à établir des directives uniformes pour l’ensemble des sports, laissant la main aux diverses fédérations internationales.
David Lappartient, qui préside l’UCI a indiqué être du « devoir » de l’instance « de garantir, avant tout, l’égalité des chances entre tous les concurrents. » La nouvelle règle instaurée par l’UCI prend effet dès le 17 juillet mais pourra évoluer à l’avenir en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques, a précisé l’UCI.
Pour justifier cette nouvelle règle, l’UCI observe que « les connaissances scientifiques ne permettent pas de confirmer qu’au moins deux ans d’hormonothérapie de confirmation du genre, avec une concentration de testostérone plasmatique cible de 2,5 nmol/L, soit suffisants pour éliminer complètement les avantages donnés par la testostérone pendant la puberté chez les hommes. »