Par Pierre Laverdure OMBANG
Le camerounais est dans les grands dossiers du ministère de l’intérieur français . Celui là qui est désormais connu pour avoir osé interpeller Emmanuel Macron sur les droits humains dans son pays, a failli se voir refuser le statut de réfugié auquel il a droit. Selon nos sources ,
”La DGSI est intervenue pour empêcher sa protection, au motif qu’elle pourrait « porter atteinte aux intérêts diplomatiques de la France », d’après nos informations. Depuis son arrivée en France, Abdoulaye Thiam, 37 ans, n’a eu de cesse de dénoncer les multiples violations des droits humains du président camerounais, Paul Biya. L’homme, casquette et chemise colorée le jour de notre rencontre, est le fondateur de la Brigade anti-sardinards (BAS), une association dont le mode d’action principal est de perturber les évènements culturels à destination de la diaspora en France, auxquels participent des soutiens au président Biya.”
Abdoulaye Thiam connu sous le pseudonyme de Calibri Calibro, est presenté comme le leader de la Brigade anti-sardinards (BAS) en France, des activistes qui reclament le départ du président Paul Biya du pouvoir. Révèle qu’il est parti du Cameroun pour faire des affaires en France
J’ai quitté le Cameroun dans un but bien précis pour une affaire bien précise et j’ai perdu ce que je suis venu chercher j’ai fait perdre à ma famille ce qu’elle avait de droit parce que j’ai embrassé ce combat et dès mes premières vidéos en 2017 mon avocate m’avait dit de faire très attention parce que je mettais mes mains dans quelque chose qui n’était pas compatible avec ma demande de certificat de nationalité et juste après l’intrusion dans l’ambassade du Cameroun j’ai perdu mon certificat de nationalité pourtant tout était réuni pour que je puisse l’avoir
Je lis çà et là des inepties et ceci démontrent la haine viscérale qu’on certaines personnes.
Regrette Calibri Calibro
Je ne suis jamais venu en France pour une affaire de demande d’asile, je suis venu en France pour une affaire de nationalité, je n’ai jamais été à la préfecture pour une demande d’asile, c’est la préfecture qui m’ a obligé à passer par la case demande d’asile bien que mon cas ne relevait pas d’une demande d’asile.”
Un cas qui perturbe les autorités françaises déjà en mal avec le pouvoir de Yaoundé en rapport à cet activiste ,leader d’un mouvement hostile au président Biya. Car il faut rappeler ici que il y’a deux ans exactement l’or de la tenue du salon de l’agriculture en France , l’activiste camerounais avait eu un échange avec le président Macron sur la situation au Cameroun et la question des droits de l’homme. Un échange qui n’avait pas plu aux autorités de Yaoundé.