Par Sandra Embollo
Au fil des mois, Philippe Diallo s’habitue à son nouveau costume de président de la Fédération française de football (FFF). Jeudi 7 septembre, à l’occasion de la réception de l’Irlande dans le cadre des éliminatoires à l’Euro 2024, le dirigeant de 60 ans assistera, au Parc des Princes, à Paris, à son troisième match des Bleus en tant que patron de l’instance.
Elu avec un score soviétique (91 % des voix), le 10 juin, lors de l’Assemblée générale de la FFF, M. Diallo sait que son action sera particulièrement observée jusqu’au prochain scrutin fédéral, programmé en décembre 2024. L’ex-patron intérimaire de l’institution doit achever le mandat de son prédécesseur. Noël Le Graët, 81 ans, a démissionné en février à l’issue de l’audit réalisé à la Fédération par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, à la demande de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castera.
Intronisé après une profonde crise politique et morale, le nouveau patron a entrepris une rupture avec la gouvernance Le Graët dans plusieurs domaines. En premier lieu, il est, de son propre aveu, le « premier président indemnisé de l’histoire de la FFF ».Il avait clairement affiché son intention d’être rémunéré dans ses nouvelles fonctions.