Par Sandra Embollo
Ce 2 novembre, la Cour d’appel de Grenoble a confirmé les peines complémentaires infligées à Damien Tarel, l’auteur de la gifle à Emmanuel Macron lors d’un déplacement en 2021 dans le sud-est, le 8 juin 2021.
L’auteur des faits, qui a purgé sa peine (18 mois de prison dont quatre mois ferme), avait contesté ses peines complémentaires, à savoir a privation des droits civiques, l’interdiction de détenir ou de porter une arme et l’interdiction d’exercer dans la fonction publique. Elles avaient été prononcées le 10 juin 2021 par le tribunal correctionnel de Valence (Drôme), à l’issue d’un procès en comparution immédiate deux jours après son geste. «Un geste purgatoire», selon la défense Immédiatement incarcéré, Damiel Tarel avait déclaré à sa sortie de prison en septembre de la même année n’avoir «aucun regret». Une ligne dont il n’a pas dévié depuis. «On me reproche mon mode d’expression, le fait que je critique l’incapacité du peuple à s’exprimer en démocratie. Et là, on m’interdit le droit de vote et de travailler dans la fonction publique» a-t-il déclaré à l’issue du procès de ce 2 novembre rapporte France Bleu.
Malgré la confirmation des peines par la Cour d’appel, l’avocat de Damiel Tarel, Juan Branco, se montre satisfait, estimant que contrairement à la première instance son client a pu «s’expliquer sur son geste». «Nous avons présenté les différentes dimensions de son geste, symbolique, les convictions de mon client, et la reconnaissance sociale de cette gifle. Quelque part, il s’agissait d’un geste purgatoire qui portait la parole de beaucoup de Français» a développé, auprès de France 3 Rhône-Alpes, maître Juan Branco.