Par Arlette Akoumou Nga
Invoquant une nécessaire “clarté”, le député du Lot Aurélien Pradié a demandé dimanche 25 février une exclusion sans “nuances” du parti Les Républicains de Rachida Dati, devenue ministre de la Culture en janvier.
“Il faut l’exclure. Ca suffit. Les sous-entendus, les fesses entre deux chaises, ça commence à bien faire”, a tempêté le député sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3.
“Rachida Dati nous a quittés, a trahi certaines de ses convictions. La réponse que nous devons avoir doit être une réponse de clarté”, a insisté Aurélien Pradié, estimant que Rachida Dati, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, avait “déçu beaucoup de Français”.
“Cette trahison-là contribue à l’effritement de la noblesse de l’engagement politique”, a-t-il fait valoir.
Pradié appelle à une droite “intransigeante”
Le patron des LR Eric Ciotti répète de son côté qu’il n’est pas nécessaire d’exclure formellement Rachida Dati, car elle n’est de fait plus adhérente faute d’avoir renouvelé sa cotisation cette année.
“Les nuances, ça va bien. Si nous voulons que la droite se reconstruise, il faut qu’elle soit intransigeante”, a répliqué Aurélien Pradié, dont les positions parfois divergentes avec Eric Ciotti lui ont valu d’être écarté de son rôle de N.3 du parti. “Je le remercie de m’avoir redonné la liberté”, a-t-il souligné ce dimanche.
Concernant ses ambitions, Aurélien Pradié a dit se préparer “à toutes les hypothèses et en particulier celle de la reconstruction d’un mouvement populaire. Peut être même que ça se fera avec Eric Ciotti”, a-t-il dit.