Par Arlette Akoumou Nga
Le policier à l’origine du tir qui a tué le jeune Nahel le 27 juin dernier a été remis en liberté ce mercredi 15 novembre 2023, a annoncé à plusieurs médias, dont France Inter , le parquet de Nanterre, la ville des Hauts-de-Seine où Nahel a été tué.
Le policier, toujours mis en examen pour « homicide volontaire », reste toutefois placé sous contrôle judiciaire. Il doit ainsi « verser un cautionnement », est interdit d’entrer en contact avec les témoins et les parties civiles, de paraître à Nanterre et de détenir une arme.
Les critères du placement en détention provisoire ne sont « plus remplis »
Une demande de remise en liberté avait été formulée le 9 novembre dernier, indique Bfmtv , citant le parquet. Les juges d’instruction « ont décidé d’y faire droit, estimant que les critères légaux de la détention provisoire du policier incarcéré depuis le 29 juin 2023 n’apparaissaient plus remplis à ce stade de l’instruction », a ajouté le parquet.
De précédentes demandes de remise en liberté avaient été refusées. Comme le rappelle l’Afp, les magistrats alors en charge du dossier avaient notamment estimé nécessaire « d’empêcher une pression sur les témoins ».
Des émeutes après la mort de Nahel
La mort de Nahel avait provoqué une série d’émeutes dans les grandes et moyennes villes françaises. Ces émeutes avaient été marquées par des scènes de pillages, des tirs de mortiers d’artifice sur des bâtiments publics et des incendies. Au plus fort de l’épisode, 45 000 policiers avaient été mobilisés pour rétablir l’ordre.