Par Arlette Akoumou Nga
La colère ne semble pas faiblir, près d’une semaine après le recours au 49.3 décidé par le gouvernement pour faire adopter sa très contestée réforme des retraites. A Lorient (Morbihan), deux actions de blocage simultanées ont ainsi été organisées, l’une dans un dépôt de bus et l’autre sur le port, au dépôt pétrolier.
A Saint-Nazaire, le port était lui aussi complètement bloqué, rapporte Ouest-France. Toujours en Loire-Atlantique, un rond-point situé au nord-est de Nantes était totalement bloqué par 80 à 100 syndicalistes, au moyen de feux de palettes et de tracteurs.
Dans le sud du pays, des feux de palettes ont aussi été allumés par des manifestants, conduisant à la fermeture de l’A55 dans un sens à Marseille et entraînant des difficultés de circulation, a constaté une journaliste de l’Afp. Le grand port maritime de la deuxième ville de France est également bloqué depuis le matin par les dockers dans le cadre d’une nouvelle opération «port mort».
Le dépôt pétrolier de Puget (Var) était également bloqué par environ 80 personnes, à l’initiative de la Cgt locale.
A Châteauroux dans l’Indre, la circulation a été ralentie par des manifestants, entraînant d’importants ralentissements selon La Nouvelle République.
De nombreuses autres actions sont organisées à travers le pays, dont des opérations «péage gratuit» en Savoie, rapporte France Bleu. Ces mouvements interviennent en amont d’une nouvelle journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale, qui reste unie face à la réforme gouvernementale. Le président de la République Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole ce 22 mars, a fait savoir qu’il n’envisageait ni dissolution, ni remaniement, ni référendum pour répondre à cette crise sociale et politique.