Par Armand Soussia
Ils sont riverains de la société camerounaise de palmeraies et accusent cette dernière de condamner leurs accès à plusieurs lieux et de polluer leurs eaux. Le jugement que vient de rendre la Cour d’appel conforte l’issue de la première instance.
Comme le tribunal de Nanterre en première instance, la Cour d’appel de Versailles a estimé que les activités de la Socapalm sont « susceptibles de porter atteinte aux droits fondamentaux » des demandeurs « et notamment à leur droit à un environnement sain ». revele Le Parisien.
Pour leur avocat , Me Fiodor Rilov, l’objectif est de ” contraindre le groupe Bolloré à produire des pièces censées attester, soit du contrôle qu’il exerce sur la Socapalm, soit des relations commerciales établies avec elle via une holding belgo-luxembourgeoise, la Société financière des caoutchoucs (Socfin).”
La décision de justice est assortie d’une astreinte de 2 000 € soit 1 300 000 franc cfa par jour de retard.