Avec Azize MBOHOU
C’était à l’occasion de la 2e édition du festival des arts et de la culture Bamoun, célébré sous le signe de la promotion Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées, inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, il y a quelques mois. Au menu de ce rendez-vous, une exposition des objets d’art, le défilé de mode en tenue traditionnelle Bamoun, la dégustation du “couscous-djapche”, et des prestations artistiques.
Le public a été émerveillé par le rythme enlevé du “kpalum” avec ses déhanchements de reins de l’artiste Fadil le sorcier. A travers son titre “Lânden”, il a fait danser de nombreux invités, venus soutenir la culture. Bien avant lui, l’artiste Noun Yaré et sa troupe ont servi un style musical métissé, où les chansons en langue Bamoun sont enveloppés par le jazz. Un cocktail culturel et artistique qui traduit la richesse et la vitalité de l’art musical Bamoun.
Par la suite, l’on a eu droit à la projection d’un documentaire sur le Nguon rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, dont la 548e édition se célèbre en fin d’année à Foumban. Premier élément du patrimoine camerounais à être inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le Nguon est ce rendez-vous culturel, traditionnel et économique qui mobilise de nombreux touristes à travers le monde. Et ceux d’Anjou ont promis d’y prendre part.
Le festival des arts et de la culture Bamoun en Anjou, initiative de Fadimatou Mapié, avec le soutien institutionnel de la commune, a été salué par les participants. Le comité d’organisation a promis de se remettre au travail, pour servir une prochaine édition plus riche et colorée.
Azize MBOHOU, en France.
L’artiste Fadil le sorcier a fait danser les participants.