Par Julie Peh
En Nouvelle-Calédonie, les émeutes ont fait déjà des victimes. Ces violences font suite à une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales. Au cœur des revendications, la question du droit de vote et à l’exclusion d’une partie de la population du processus électoral. Face aux violences qui ont secoué le territoire depuis plusieurs jours, le président Emmanuel Macron a décidé de déclarer l’état d’urgence.
« Toutes les violences sont intolérables et feront l’objet d’une réponse implacable pour assurer le retour de l’ordre républicain », a indiqué la présidence à l’issue d’un Conseil de défense et de sécurité nationale.
Pour le président de l’Ong Urgences Panafricaniste, le régime français est responsable de la situation.
« Le gouvernement français effectue depuis beaucoup trop de temps contre les Kanak ce que les colons meurtriers israéliens effectuent en Palestine occupée, à savoir le colonialisme, le vol des terres, la prédation économique, la persécution sociale et raciale, la dévalorisation du peuple originel, l’ostracisme »,
A écrit Kemi Seba.
« Mais chaque persécution a un début et une fin. Ce que l’Élysée a semé, l’Élysée va le récolter. L’orage des peuples à peau sombre qui est en train de balayer l’oligarchie de France au Sahel va s’étendre sur l’ensemble de sa zone d’influence coloniale. Et nul ne pourra rien y faire »,
a-t-il conclu.