Par Gabrielle Mekoui
Le dialogue national inclusif avait pour principal objectif fixer les bases d’une réforme nationale. En d’autres termes fixer la durée de la transition pour assurer une élection présidentielle libre et démocratique. Au sortir de ce dialogue, la durée maximale de la transition est de deux ans, sauf en cas de force majeure ne dépassant pas un an de la transition fixée. Cette décision vise à honorer les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale et à faciliter l’organisation d’élections futures pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Par ailleurs, le rapport du dialogue national vise l’instauration d’un régime présidentiel dans la future Constitution, ainsi que la suppression du bulletin unique prévu dans le Code électoral, source de controverses lors des élections générales de 2023.
Cependant, les participants à ce débat national inclusif n’ont pas hésité d’instaurer des critères strictes pour des personnes éligibles aux hautes fonctions gouvernementales (candidats à la présidence et postes ministériels). Tel que jouir d’une origine gabonaise, cela concerne également leurs conjoints ou conjointes.
De plus, le Parti démocratique gabonais (PDG) et ses alliés de la période 2016-2023 ont été censurés pour une période de trois ans, assortie d’enquêtes et d’une inéligibilité aux prochaines élections politiques.
Mais, des mesures importantes ont été proposées pour encadrer l’immigration au Gabon et améliorer les conditions de vie des étrangers dans le pays, notamment par le biais d’une révision de la loi sur l’immigration et d’une réglementation renforcée des contrôles aux frontières.
En sommes, il faut noter que le président de la transition, Brice Oligui Nguema, se porte garant d’une création d’un comité de surveillance pour veiller au respect de la normalisation et application effective de toutes ces conclusions issues de ce dialogue national inclusif.