Par Gabrielle Mekoui
La future usine de traitement d’eau pourra produire en moyenne pendant la période régulière 140 000 m3 et 105 000 m3 par jour en période d’étiage.
Cette infrastructure va alimenter le Grand Libreville qui connaît beaucoup de problèmes en adduction d’eau potable; a indiqué le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Selon les clauses de ce contrat; la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de l’ouvrage incombe à la société Orelo sur une période de 25 ans. Cette infrastructure reposera sur les installations de 52 km de canalisation d’eau brute, de diamètre de 1 600 millimètres (mm) et 1 400 mm, et 1,5 km de canalisations d’eau traitées, d’un diamètre de 1 200 mm.
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, le projet va compléter le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) en cours, puisque le Piaepal consiste à renouveler les canalisations. Là, il s’agit d’une convention pour renforcer la production. « Nous allons donc compléter le système pour que l’eau potable à Libreville soit disponible pour les populations dans les prochaines années », a-t-il expliqué.
Pour le directeur général de Gabon Power Company, Marcellin Massila AKendengué, le projet « d’adduction d’eau potable du Grand Libreville »représente une avancée significative pour le Gabon en matière d’accès à l’eau potable. « Pour Gpc, c’est aussi une réalisation symboliquement importante qui démontre notre attachement aux enjeux sociaux et de développement liés à la production d’eau potable au Gabon », a indiqué Marcellin Massila AKendengué.
Le chantier va générer des emplois (500 emplois directs et 200 indirects pour les localités traversées par le projet). Socialement, environ 700 000 habitants pourront profiter de cet ouvrage dès sa mise en service en 2026. Ce projet est perçu comme étant un début de solution en adduction d’eau potable pour le Grand Libreville ( forte demande en eau ).
Pour rappel, ce contrat implique l’État gabonais et le consortium composé du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (Fgis), à travers sa filiale Gabon Power Company (Gpc) et le Groupe industriel panafricain Eranove, représentés par le maître d’ouvrage en charge du projet « Orelo », société anonyme de droit gabonais. Ce projet est une composante du Plan d’accélération de la transformation (Pat), dont l’objectif est de garantir l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.