Par Sandra Embollo
Réunis en session fin mai, les membres du Conseil Paix et Sécurité (Cps) de l’Union africaine ont examiné la situation du Gabon. Se félicitant de la présentation de la feuille de route de la transition, qui prévoit des élections générales en août 2025, le Conseil a exprimé son inquiétude quant à la privation de liberté de certains membres de la famille Bongo. Dans ce cadre, le CPS a exprimé ses inquiétudes sur le maintien en résidence surveillée de l’ancien président Ali Bongo et a exigé sa libération immédiate. Le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine a appelé à un dialogue inclusif et à une coopération régionale renforcée pour surmonter les défis actuels et promouvoir la paix et la stabilité dans ces pays en transition.
Cet appel intervient alors que l’ancien locataire du Palais du Bord de mer de Libreville a entamé avec deux de ses fils, une grève de la faim pour protester contre leur situation.