Par Sandra Embollo
En réponse à cette préoccupation, le Ctri a lancé l’opération « Un Gabonais, un taxi », un programme phare qui, s’il est mené à bien, pourrait transformer radicalement le paysage économique du pays. L’objectif est de rendre le contrôle du secteur des transports aux citoyens gabonais. Toute chose qui contribuera à la création de nombreux emplois pour une population jeune en quête d’avenir. « Le Ctri a toujours agit pour une société plus équitable et plus juste en abolissant les privilèges et en ramenant les Gabonais dans les secteurs où ils étaient fortement marginalisés », a déclaré le président de la Transition.
Cette mesure, associée à d’autres mécanismes économiques et sociaux, devrait permettre d’ici cinq ans de renverser la situation actuelle et de faire du secteur des transports un véritable moteur de l’économie nationale. « Progressivement nous allons permettre que les secteurs urbain et suburbain soient dominés par les nationaux. Car sur près de 10 000 taxis en circulation dans l’ensemble du pays, moins de 10% sont conduits par des nationaux. Je m’engage à ce que cette statistique change dans les 5 années à venir », a précisé le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Cette stratégie de nationalisation de l’économie inclut, entre autres, le rachat d’Assala, l’acquisition de 35 % des parts de Ceca-Gadis, ainsi que la prise de participations majoritaires dans la compagnie aérienne Afrijet. Des initiatives qui démontrent une volonté ferme du CTRI de recentrer l’économie gabonaise sur ses citoyens, pour un développement plus inclusif.