Par Gabrielle Mekoui
Ancien premier ministre sous le gouvernement d’Ali Bongo, Ndong Sima est né à Oyem, dans le nord du Gabon, et a étudié en France. Il a été nommé au cabinet du ministre de la Planification et de l’Économie en 1986, où il s’est vu confier la responsabilité de l’ajustement structurel et des relations avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Il a occupé le poste de directeur général de l’économie en 1992 (il est resté à ce poste tout en conservant la responsabilité de l’ajustement structurel jusqu’en 1994). Ensuite, il a été promu à la fonction de directeur général de Hévégab (entreprise de caoutchouc appartenant à l’État) de 1994 à 1998.
Le 17 octobre 2009, il est nommé au gouvernement en tant que ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural.
Élu à l’ Assemblée nationale en tant que candidat à Kyé (province de Woleu-Ntem) après que le Parti démocratique gabonais au pouvoir (Pdg) a remporté une écrasante majorité de sièges, à la suite des élections législatives de décembre 2011.
Cependant, il sera nommé premier ministre le 27 février 212 après la démission du Premier ministre Paul Biyoghe Mba.
Ndong Sima a exercé les fonctions de Premier ministre pendant près de deux ans. À la suite des élections locales de décembre 2013, le président Bongo a nommé Daniel Ona Ondo en remplacement de Ndong Sima le 24 janvier 2014. Ona Ondo a pris ses fonctions lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs avec Ndong Sima le 27 janvier.
En juillet 2015, Ndong Sima a quitté le Pdg, se plaignant que le parti n’était pas ouvert à la critique et à des points de vue différents. Il a également critiqué le traitement des finances par le gouvernement depuis son départ. Le secrétaire général du Pdg, Faustin Boukoubi, a répondu que Ndong Sima était un opportuniste et a insisté sur le fait que le Pdg était démocratiquement interne.
Raymond Ndong Sima se porte candidat à l’élection présidentielle de 2023. Toutefois, le collectif « Alternance 2023 » qui regroupe les principaux partis d’opposition choisit de désigner un candidat unique, Albert Ondo Ossa, qui devient le principal candidat de l’opposition face à Ali Bongo.