Par Mon’Esse
Quelque 400 délégués sont attendus à la Central Africa Business Forum (CABEF) qui se tiendra du 8 au 9 septembre dans la métropole économique du Cameroun, Douala. Ces assises sont organisées en vue du développement de l’industrie énergétique et l’établissement de partenariats public-privé dans une sous-région constituée du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, de l’Angola, du Rwanda, du Burundi, de la République démocratique du Congo et du Tchad.
Bien que disposant d’un extraordinaire potentiel de production d’énergie notamment dans l’hydroélectricité, la biomasse et le gaz naturel liquéfié, la sous-région et ses voisins souffrent d’une crise énergétique qui plombe lourdement la croissance et la mise en place d’un tissu industriel performant. On y déplore globalement la dégradation continue des infrastructures existantes ainsi que le faible niveau des investissements dans le domaine.
A Douala, la CABEF entend ainsi favoriser les échanges et les discussions visant à aider la sous-région à atteindre rapidement ses objectifs énergétiques. Il se penchera sur des thèmes aussi divers que les possibilités de construction d’infrastructures visant à combattre la pauvreté énergétique sous-régionale à l’horizon 2030, le projet pipeline en tant qu’initiative régionale d’intégration pour lutter contre la pauvreté énergétique.
Dans le même ordre d’idées, la CABEF entend plancher sur la synergie des mines et des hydrocarbures pour le développement industriel de l’Afrique centrale, les investissements dans les infrastructures énergétiques pour renforcer les économies des États d’Afrique centrale, l’infrastructure électrique transfrontalière et le commerce d’électricité intra-africain, ou encore la situation actuelle des industries pétrolières et gazières dans la sous-région.
