Par Joël Onana
Cela fait trois ans que les ennuis autour du gps ont commencé. Au commencement, ce sont les radars russes installés en Syrie qui ont été blâmés. Mais les choses ont considérablement empiré. Ces dernières semaines, c’est toute la Méditerranée orientale qui subit les conséquences du brouillage du Gps : une partie de la côte turque, le littoral syrien, libanais, israélien et également l’île de Chypre.
Avions déroutés
Principale victime : l’aviation civile. À plusieurs reprises, des atterrissages d’avions de ligne ont dû être redirigés vers des aéroports moins affectés. À ce stade, les systèmes de géonavigation terrestres tels que ceux que l’on trouve dans les voitures sont peu touchés par le brouillage.
Anti-drones
Selon l’Agence européenne de sécurité aérienne, citée par le quotidien Haaretz, ce sont des systèmes anti-drones qui sont les responsables. Un porte-parole militaire affirme au quotidien que l’armée israélienne œuvre dans plusieurs dimensions contre des menaces diverses sur tous les fronts. Mais il n’est pas le seul acteur dans la région à agir de la manière.