Par Sandra Embollo avec Afp
Quatre personnes sont mortes écrasées et douze blessées dimanche soir dans un accident de la route survenu pendant le passage du convoi funèbre du vice-président Saulos Chilima dans un village du Malawi, selon la police.
Le corps de Saulos Chilima, tué dans un accident d’avion la semaine dernière, était en train d’être transporté vers son village natal de Nsipe, à 180 km au sud de la capitale Lilongwe, où ses funérailles doivent avoir lieu lundi, décrété jour férié. Des milliers de curieux se sont rassemblés le long du parcours pour assister au passage du corbillard, escorté par des voitures de la police et de l’armée et d’autres véhicules civils. Un témoin oculaire a raconté à l’Afp qu’un véhicule, en manœuvrant pour tenter de se dégager de la foule envahissante, a écrasé un groupe de personnes dans le village de Ntcheu, dans le centre du pays.
Un témoin oculaire a raconté à l’Afp qu’un véhicule, en manœuvrant pour tenter de se dégager de la foule envahissante, a écrasé un groupe de personnes dans le village de Ntcheu, dans le centre du pays. «En raison de l’impact, deux femmes et deux hommes ont subi de graves blessures à la tête et des fractures multiples et sont mortes pendant qu’elles étaient soignées, a déclaré la police dans un communiqué. Un porte-parole de la police, Peter Kalaya, a précisé à l’Afp que l’accident avait également fait 12 blessés.
Un porte-parole du parti de Saulos Chilima, Felix Njawala, a affirmé que des violences sporadiques se sont produites le long du parcours. «A Dezda, des gens ont bloqué la route et demandé à voir le cercueil», a-t-il raconté à l’Afp. «Ce n’est que quand le convoi s’est arrêté que les gens se sont calmés et qu’il a pu reprendre sa route». Il a ajouté que le convoi funèbre avait également essuyé des jets de pierres par endroits.
Saulos Chilima et huit autres personnes ont péri le 10 juin dans le crash d’un avion militaire dans le nord-est du pays. Son parti, le Mouvement uni pour la transformation (Utm), allié du Parti du congrès (Mcp) du président Lazarus Chakwera, a demandé une enquête sur les circonstances du drame.