Par Sandra Embollo
Ce drame s’est déroulé le 14 mai dernier, alors que la mère de la victime était absente. Selon les témoignages recueillis, Buleya aurait profité de cette opportunité pour pénétrer au domicile de la jeune fille et commettre son acte abject. Menacée de mort, la victime a gardé le silence pendant un temps avant de finalement révéler les faits à sa famille.
La police, saisie de l’affaire, a rapidement interpellé le suspect. Lors de son procès, Buleya a nié en bloc les accusations portées contre lui, mais les témoignages de plusieurs témoins ont permis de le confondre. Malgré ses supplications et ses arguments en faveur de la clémence (il se présentait comme le soutien de famille et un protecteur des orphelins), le tribunal a retenu sa culpabilité et l’a condamné à une peine de 18 ans de réclusion criminelle.
Cette condamnation intervient dans un contexte dans lequel les violences sexuelles contre les enfants restent un fléau en Afrique. Au Malawi, comme dans de nombreux autres pays du continent, les filles sont particulièrement vulnérables et les agressions sexuelles sont souvent minimisées ou banalisées.