Par Arlette Akoumou Nga
A l’entame de son allocution, l’homme fort de Bamako a remercié les habitants de Sikasso pour l’avoir si bien accueilli (le stade était noir de monde). Il leur a également signifié sa reconnaissance pour le soutien qu’ils apportent aux autorités de la transition.
« C’était 15 000, quand ils avaient des marchandises pour le Mali »
Un soutien très important, surtout que le Mali a été confronté au « terrorisme économique » d’une organisation comme la Cedeao. « Lors du conflit avec la Cedeao, on avait opté pour la Guinée pour assumer notre souveraineté nationale retrouvée depuis près de quatre ans… Si les bateaux à destination du port de Conakry étaient aux tarifs de 5 000, c’était 15 000, quand ils avaient des marchandises pour le Mali. Le but était de pénaliser nos chargeurs pour inciter les opérateurs économiques à faire une grève contre nous et provoquer un blocus économique afin qu’on ne soit plus ravitaillé », a accusé le président de la transition malienne selon “Guinéematin” repris par “Maliweb”.
En clair, d’après le chef des putschistes maliens, la Cedeao a augmenté les frais de débarquement pour les marchandises à destination du Mali au niveau du port de Conakry.