Par Sandra Embollo
Arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako, 46 des 49 militaires militaires ivoiriens sont toujours détenus au Mali. Bamako qui les considère comme des mercenaires a ouvert une procédure judiciaire à leur encontre. Alors que les discussions avancent et que la diplomatie est en phase de l’emporter sur les autres options envisageables, on apprend que la nationalité de certains de ses soldats posent problèmes.
Des sources jointes par Rfi évoquent aussi une autre complication : plusieurs soldats ne seraient pas Ivoiriens mais viendraient du Liberia et de Sierra Leone. Leurs témoignages auraient même été présentés aux chefs d’État de la sous-région intercédant dans ce dossier. Un argument balayé par de hauts responsables ivoiriens, au gouvernement et à l’état-major, qui assurent que tous les soldats de l’armée nationale ont la nationalité ivoirienne. Et de conclure : « Nous restons optimistes, les choses bougent dans le bon sens. »
Avant ce nouvel épisode, le président Alassane Ouattara qui s’est entretenu la semaine dernière avec son homologue Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo président en exercice de la Cédéao avait déclaré que le dénouement est attendu dans les prochains jours. On ne sait pas si Bamako a finalement abandonnée la piste d’extradition des personnalités maliennes exilées à Abidjan. Mais en Côte d’Ivoire, on dénonce un chantage inacceptable.