Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Le Laboratoire de langues de l’Etat-major de l’Armée de terre est aménagé sur une superficie de 556 m² environ sur le site de l’ancien Poste de commandement de l’Etat-major de l’Armée de terre. Il dispose de deux salles de cours d’une capacité d’accueil d’une vingtaine de personnes, d’une bibliothèque numérique, de quatre bureaux pour le personnel administratif et d’une salle de reprographie. Il pourra accueillir même des cadres militaires désireux d’apprendre de nouvelles langues étrangères ou d’améliorer leur niveau des langues qu’ils pratiquent déjà, pour leur épanouissement ou confort intellectuel. Ce lieu de formation en matière linguistique servira au renforcement du niveau de langue des personnels civils et militaires de l’Armée de Terre affectés dans les missions militaires du Cameroun à l’étranger, ceux admis à suivre des séminaires, des stages, des ateliers et des formations initiales et continues dans les pays amis, ou encore ceux déployés dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies où le multilinguisme constitue un important avantage pour les participants. Pour commencer, le laboratoire dispensera une formation adaptée en anglais opérationnel. Progressivement, il va élargir sa panoplie de langues pour « permettre à certains de nos cadres et personnels de devenir des locuteurs de Turc, Arabe, Russe, Allemand, Portugais, Chinois mandarin, Espagnol, voire davantage », selon une annonce du Mindef himself qui ajoute que son ministère a pris attache avec des représentations diplomatiques qui sont prêtes d’accompagner ce laboratoire national. Par la suite, il a invité les responsables du laboratoire à en prendre le plus grand soin possible, eu égard aux efforts du Haut commandement pour le mettre en place et le rendre fonctionnel. « Faites-en un véritable pôle d’excellence de la formation linguistique au sein de nos Forces de Défense et de Sécurité », leur a-t-il prescrit. Par la suite, il a indiqué que le laboratoire est un précieux outil qui s’inscrit dans le cadre de la politique présidentielle de la promotion du bilinguisme. Il a derechef rappelé les propos présidentiels selon lesquels « le bilinguisme n’est pas seulement un vecteur de culture, mais aussi une force unificatrice à l’intérieur, le sceau de notre identité nationale et un excellent passeport mondial ». L’entreprise camerounaise Visa Longchamp Sarl a construit ce laboratoire. Elle affirme s’imposer sur le marché des Btp sur territoire national avec ses réalisations aussi bien au niveau du Ministère des Arts de la culture qu’à la Primature ou au Mindef, entre autres.
